Hugo Reyne, flûte

Rolf Lislevand, théorbe

André Lislevand, viole de gambe

Hugo Reyne étudie la flûte à bec puis le hautbois dès son plus jeune âge. Dans les années 1980, il joue dans la plupart des ensembles baroques parisiens naissants, avant de fonder en 1987 son propre ensemble la Simphonie du Marais, avec lequel il donnera des centaines de concerts et plus de quarante enregistrements jusqu’en septembre 2020. Les concerts qu’il donne aujourd’hui sont soit en tant que flûtiste en effectif de chambre, soit en formations plus importantes sous le nom Les Musiciens du Soleil, soit comme chef ou soliste invité.

Rolf Lislevand étudie la guitare classique à l’Académie de musique de l’État de Norvège, puis rejoint la Schola Cantorum de Bâle où il poursuit ses études auprès d’Hopkinson Smith et d’Eugène Dombois. Avec l’ensemble Kapsberger, il propose une nouvelle conception artistique de la musique instrumentale du XVII^e siècle. En parallèle, il réalise sa vision du répertoire soliste du luth et guitare avec des disques consacrés à la musique de J.-S.Bach, Gaspar Sanz et l’école française des luthistes du XVII^e siècle. Il est l’un des luthistes de référence de notre époque.

André Lislevand commence l’étude de la viole de gambe à l’âge de 11 ans, au Conservatoire de Vérone, avec le Maestro Alberto Rasi. À partir de 16 ans, il collabore avec différents groupes et orchestres dans le cadre de festivals et concerts en Europe. Quatre ans plus tard, en 2013, il entre à la Schola Cantorum de Bâle pour étudier avec Paolo Pandolfo, tout en participant à de nombreuses manifestations musicales et concerts. Il est actuellement professeur de viole de gambe au CRR de Nice.

Les premières sonates apparaissent en Italie au tout début du XVII^e siècle. Des virtuoses de l’orgue et du violon décident de s’émanciper de la musique vocale. Lassés peut-être de jouer des chansons ornées sur leurs instruments, ils créent un genre uniquement instrumental. À l’origine, certaines de ces pièces s’intitulent encore « canzon », mais le terme « sonate » (sonner) en opposition à « cantate » (chanter) finira par s’imposer.

Ce concert propose un itinéraire retraçant l’évolution de ces musiques du début du XVII^e siècle au début du siècle suivant en Italie.