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15

Juin 2023

Cathédrale de Maguelone

Grande nef

jeudi 15 juin 2023 21h00 

Les Ombres, Lucía Martín-Cartón

Gioia !

Hymne à la joie de l’Italie baroque, avec la Maîtrise d’enfants de l’IRVEM

Margaux Blanchard et Sylvain Sartre, codirection musicale

Lucía Martín-Cartón, soprano

Maîtrise d’enfants de l’IRVEM

 

Sylvain Sartre, traverso

Anaïs Ramage, flûtes, basson

Margaux Blanchard, viole de gambe

Thibault Roussel, luth

Brice Sailly, clavecin

Thierry Gomar, percussions

 

De la complicité de Margaux Blanchard et Sylvain Sartre à la Schola Cantorum de Bâle naît en 2008 le projet des Ombres. Deux timbres, deux personnalités, une même curiosité pour les répertoires oubliés. La double direction paritaire de l’ensemble reflète sa quête de diversité, de renouveau et de modernité. Intergénérationnel et engagé, le projet des Ombres se développe, de la musique de chambre à l’opéra en passant par le théâtre jeune public, dans une quête d’excellence et le respect de valeurs éthiques chères à ses fondateurs.

 

Après des études de piano et de flûte traversière, Sylvain Sartre découvre la richesse des répertoires de la Renaissance et du Baroque. Dans ce qu’il entreprend, il accorde une place toute particulière à la voix. Il intervient en tant que chef auprès de nombreux chœurs et maîtrises, et dirige le pôle baroque de l’IRVEM. Féru de recherche, il participe également à la redécouverte de manuscrits oubliés du répertoire français du XVIIIe siècle, travaux récompensés par la Fondation de France. Régulièrement invité en tant que flûtiste par des chefs renommés, il accorde une place particulière à la musique de chambre, qu’il pratique auprès des ensembles Pulcinella, Le Consort et Fratres.

 

Artiste complète, Margaux Blanchard chante à l’opéra dès son plus jeune âge, et entretient un rapport instinctif à l’espace scénique. Enfant, elle découvre et s’initie au jeu des dessus et basse de viole auprès d’Ariane Maurette au CRR de Paris, et l’approfondit lors de son master avec Paolo Pandolfo à la Schola Cantorum de Bâle, et en dehors auprès de Jordi Savall, Marianne Muller et Jérôme Hantaï. Sollicitée en tant que soliste, chambriste et continuiste, c’est par la rencontre du claveciniste et chef argentin Alarcón qu’elle se tourne naturellement vers l’accompagnement des chanteurs. Il la repère en 2005 lors de l’Académie d’Ambronay, et l’invite dès 2007 à rejoindre le continuo de son ensemble Cappella Mediterranea. Elle cofonde en 2008 l’ensemble Les Ombres, figure en 2009 parmi les plus jeunes diplômés, et enseigne depuis 2011 la dualité harmonique et mélodique de son instrument.

 

Née à Valladolid, où elle a étudié le violon et le chant, la soprano Lucía Martín-Cartón a reçu en 2015 le premier prix du concours international de chant Renata-Tebaldi, section « répertoire de musique ancienne et baroque ». Elle a travaillé avec de prestigieux chefs d’orchestre (William Christie, Paul Agnew, Jordi Savall, etc.), avec qui elle a fait plusieurs tournées dans le monde entier, et elle s’est produite dans de nombreuses salles de concert en Europe, aux États-Unis, en Asie et en Australie.

 

L’Institut de recherche vocale & d’enseignement musical méditerranéen (IRVEM), association 1901 créée en 1988, est un organisme de recherche, de formation et de diffusion. Il est composé de chercheurs, de pédagogues et de chanteurs, danseurs et comédiens professionnels. Le travail depuis 1990 avec son président, Benoît Amy de la Bretèque, médecin phoniatre, praticien attaché des hôpitaux publics de Montpellier et de Marseille, docteur en sciences du langage, permet d’amener chaque personne à la maîtrise de sa voix, avec exigence et dynamisme.

La Maîtrise de l’IRVEM accueille les enfants à partir de 8 ans, les adolescents et les jeunes adultes. Elle se produit dans des concerts et spectacles mis en scène, aux côtés d’artistes professionnels de haut niveau. Cela lui permet d’envisager la globalité d’une aventure artistique avec tout ce qu’elle comporte : le travail de technique vocale, la découverte des répertoires, la prise en compte du sens des mots, de la musicalité, de l’histoire, du contexte historique de l’œuvre, puis la rencontre avec les musiciens professionnels, le travail musical en commun, le travail scénique, les répétitions jusqu’à l’aboutissement du concert ou du spectacle.

 

Ambassadeurs de l’Europe baroque, Les Ombres poursuivent leur voyage avec « Gioia ! », récital dramatique consacré au répertoire baroque italien du XVIIe siècle, temple de l’expressivité et de la virtuosité.

Pour incarner la figure de proue de ce navire flamboyant, le soprano délicat de Lucía Martín-Cartón, qui brille autant chez Mozart que Monteverdi.

Les solistes des Ombres forment un continuo foisonnant, et colorent les plus belles pages de Monteverdi, Falvetti, Landi et Vivaldi qui envahissent l’acoustique unique de la cathédrale de Maguelone, en miroir de tarentelles populaires issues de la tradition orale.

La Maîtrise d’enfants de l’Institut de recherche vocal & d’enseignement musical méditerranéen (IRVEM) rejoint cet hymne à la joie : du mystère, des miracles et des rencontres, tout peut arriver dans cette grande fête qu’est « Gioia ! ».

 

     

La Caisse des Dépôts est le mécène principal des Ombres. L’ensemble bénéficie du soutien de la DRAC, de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée et de Montpellier Méditerranée Métropole. Les Ombres sont en résidence au Centre culturel de rencontre d’Ambronay dans le cadre du dispositif de résidences croisées mis en place sur l’ensemble du territoire français par le Centre de musique baroque de Versailles. Les Ombres sont artistes « associés » à la Fondation Singer-Polignac et en résidence aux Nuits musicales d’Uzès. L’ensemble est membre de la FEVIS et de PROFEDIM.

 

Grande nef

Dépendance de l’abbaye d’Aniane, Sainte-Croix-de-Quintillargues formait, avec Fontanès, une paroisse du diocèse de Maquelone. L’église a été consacrée en 1138. Elle est édifiée en pierre de taille, sauf la partie haute qui est constituée de moellons et résulte probablement d’une fortification de l’édifice, comme l’indiquent les échauguettes situées aux angles sud-est et nord-ouest. La façade méridionale est percée d’une fenêtre unique, et présente la trace d’une ancienne porte romane murée. La façade occidentale est surmontée d’un clocheton à deux baies campanaires. L’église a fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments historiques en 1978.

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