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Juin 2024

Cathédrale de Maguelone

Tribune

jeudi 6 juin 2024 21h00 

Benjamin Alard

Jean-Sébastien Bach l’Italien

Benjamin Alard, clavecin

 

Benjamin Alard a entamé l’un des projets discographiques les plus ambitieux de notre époque : enregistrer l’intégralité de la musique pour clavier de Jean-Sébastien Bach. Pour sa première venue à Maguelone, le claveciniste nous transporte dans l’univers vénitien qui fascinait le jeune Bach. Les transcriptions de Vivaldi, Torelli ou Albinoni réunies dans ce concert offrent une nouvelle liberté de langage et révèlent des couleurs insoupçonnées.

 

« La clarté née de la finesse : Benjamin Alard poursuit son étude magistrale de l’œuvre de Bach et atteint une éloquence transcendante. » (Gramophone)

 

L’univers de Benjamin Alard est celui de la musique de Jean-Sébastien Bach, et c’est pour cette connivence musicale que le jury du Concours international de clavecin de Bruges lui décerne son premier prix en 2004. Il est attiré très jeune par les mystères de l’orgue, et ses premiers professeurs sont Louis Thiry et François Ménissier aux conservatoires de Dieppe puis de Rouen. C’est grâce à Élisabeth Joyé, avec laquelle il étudie à Paris, qu’il découvre le répertoire pour clavecin. En 2003, il intègre la Schola Cantorum de Bâle pour travailler avec Jörg-Andreas Bötticher, Jean-Claude Zehnder et Andrea Marcon.

Titulaire de l’orgue Bernard Aubertin de l’église Saint-Louis-en-l’Île à Paris depuis 2005, Benjamin Alard y donne régulièrement des récitals organisés autour de la musique de Bach.

Tant au clavecin qu’à l’orgue, il partage son temps entre les récitals et la musique de chambre (à deux clavecins avec Élisabeth Joyé, en sonate avec le flûtiste Emmanuel Pahud), et il est chaque saison l’invité des principaux centres de musique ancienne de par le monde, en Europe, au Japon ou aux États-Unis.

Benjamin Alard a enregistré chez Hortus le Andreas Bach Buch, des transcriptions, le Manuscrit Bauyn et un disque de musique française des XVIIe et XVIIIe siècles, mais aussi les Sonates en trio pour orgue de Jean-Sébastien Bach et le ClavierÜbung I et II, chez Alpha. Ces enregistrements ont été récompensés à de nombreuses reprises par la presse musicale.

Il a commencé à enregistrer en 2017, chez Harmonia Mundi, l’intégrale de l’œuvre pour claviers seuls de Jean-Sébastien Bach. Ce travail, d’une importance peu commune, se déroulera sur plus de dix ans, et les huit premiers volumes, d’une série de dix-sept, sont désormais disponibles. La publication de l’enregistrement du 1er Livre du Clavier bien tempéré a été choisie, à l’occasion du 300e anniversaire de l’ouvrage (mars 2022), comme enregistrement du mois par la revue anglaise Gramophone, et a reçu un Diapason d’or-Arte décerné par le magazine Diapason.

C’est dans l’esprit du culte en associant un chœur d’amateurs, l’ensemble vocal Bergamasque, et un chœur d’enfants, la Maîtrise de Notre-Dame de Paris, que Benjamin Alard a enregistré l’Orgelbüchlein publié à l’automne 2022. Mai 2023 a vu la sortie du volume 8 dédié à Maria Barbara, la première épouse de Jean-Sébastien Bach. Le volume 9 attendu pour le printemps 2025 sera consacré à « Köthen, les années heureuses », mais avant cela, dans le courant de l’hiver 2024 sortira un disque Manuel de Falla auquel Harmonia Mundi a associé Benjamin Alard. Il y interprète le concerto pour clavecin et cinq instruments, et joue la partie de clavecin dans El retablo de Maese Pedro avec le Mahler Chamber Orchestra dirigé par Pablo Heras-Casado.

 

Tribune

Dépendance de l’abbaye d’Aniane, Sainte-Croix-de-Quintillargues formait, avec Fontanès, une paroisse du diocèse de Maquelone. L’église a été consacrée en 1138. Elle est édifiée en pierre de taille, sauf la partie haute qui est constituée de moellons et résulte probablement d’une fortification de l’édifice, comme l’indiquent les échauguettes situées aux angles sud-est et nord-ouest. La façade méridionale est percée d’une fenêtre unique, et présente la trace d’une ancienne porte romane murée. La façade occidentale est surmontée d’un clocheton à deux baies campanaires. L’église a fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments historiques en 1978.

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